L'’État va devoir faire face dans les cinq prochaines années à un effort de rattrapage considérable.
Dans le domaine des ressources humaines numériques, le rapport propose de se fixer cinq objectifs, dont la mise en œuvre peut être qualifiée de « chocs » :
- simplifier fortement le processus de recrutement afin de ne pas trop souffrir de la concurrence avec le marché
- mieux attirer les jeunes en quête d’un premier emploi dans le numérique
- faciliter les parcours au sein de l’État pour les profils numériques, ce qui suppose de créer de nouvelles formes de progression qui ne soient pas, comme actuellement, réservées aux seuls titulaires et aux profils managers, mais aussi au bénéfice des profils experts
et des contractuels
- la constitution de centres de compétences rivalisant avec ce qui existe dans le privé, sans lesquels il est illusoire de chercher à attirer des compétences pointues et de conserver une maîtrise des technologies avancées
- permettre à l’État d’offrir à ses agents exerçant dans le domaine les conditions de travail auxquelles ils s’attendent en 2023